Face à la complexité des marchés et aux exigences réglementaires, les sociétés de gestion passent à l’offensive pour aider les CGP à construire des allocations d’actifs robustes. Ces offres, sans déposséder le conseil, sont aussi un levier de conquête et de fidélisation.
Pour les CGP, l’allocation d’actifs est devenue un vecteur de différenciation. Mais entre complexification macro-financière, sophistication des solutions, pression réglementaire et exigence de personnalisation, ils doivent articuler savoir-faire humain, architecture ouverte et outils digitaux pour bâtir des portefeuilles robustes et alignés sur le risque.
Outiller l’allocation : un impératif métier
« Construire et suivre des portefeuilles est chronophage. Les CGP ont donc besoin d’outils performants qui automatisent ces tâches et leur libèrent du temps pour le conseil », souligne Geoffrey Maschio, responsable relations partenaires, Allianz Global Investors. Pour répondre à ces besoins, les sociétés de gestion renforcent leurs offres servicielles sur le marché concurrentiel des CGP : Janus Henderson a noué un partenariat avec l’UNEP autour de son modèle Edge ; Allianz GI propose en exclusivité son modèle de portefeuilles sur la plateforme de la fintech Karbonalpha ; Auris Gestion a racheté Smooth Path Consulting et son outil d’allocation CGP Conseils. « La quasi-totalité des cabinets utilise un outil, mais beaucoup cherchent encore la solution idéale », observe Benjamin Adjovi, responsable commercial, Auris Gestion. « Sur le plan réglementaire, le CGP doit réaliser rigoureusement des calculs complexes de risque client, construire un portefeuille avec objectivité et justifier ses choix. D’où le besoin d’un outil réactif et efficient », explique Sadri Tamarat, co-fondate...
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