Gestion alternative

Pourquoi investir dans cette classe d'actif ?

La diversification traditionnelle entre actions et obligations a perdu de son efficacité, les corrélations étant devenues instables. L'utilisation de couverture s'avère tout aussi insatisfaisante, car son prix devient vertigineux dans les phases de stress ou lorsque la tendance baissière perdure. Et elle absorbe le plus clair de rendements devenus faibles le reste du temps. Ainsi, aux Etats-Unis, les taux à dix ans qui étaient de 15 % en moyenne en 1981 sont tombés à 9 % en 1991 et à 2 % en début d'année.

Le délai que la Fed vient de décider pour commencer à retirer les liquidités qu'elle a déversées ne modifie pas les anticipations à long terme : les taux d'intérêt vont monter sur une longue période de temps. Les obligations vont en souffrir, des pertes en capital sont à prévoir même en prenant en compte le rendement du coupon, et les entreprises verront leurs financements se renchérir. La volatilité devrait se tendre également dans les phases d'ajustement. En revanche, non corrélée à ces deux grandes classes d'actifs, la gestion alternative conserve sa capacité à réduire la volatilité des portefeuilles.

Quelles stratégies privilégier ?  

Dans cet environnement peu favorable aux investisseurs, la gestion en valeur relative apporte une réponse. Cette technique prend de l'importance car sa performance s'affranchit des tendances en s'appuyant sur l'évolution d'un segment de marché, ou d'un titre, par rapport à un autre. Les notions de budget de risque et de diversification se trouvent au coeur de cette approche...