L’offre de fonds de private equity secondaire à destination des clients privés continue à se développer pour capitaliser sur les atouts de ce segment et sur ses perspectives jugées toujours porteuses.
L'annonce en début d’année de la plus importante levée de fonds secondaire par Ardian – 30 Md$ pour le fonds ASF IX contre 19 Md$ pour le millésime précédent – témoigne de l’engouement des investisseurs pour ce segment du private equity. En 2024, le volume des transactions sur le marché secondaire mondial a atteint un record, à 162 Md$, selon Jefferies, en hausse de 45 % sur un an et au-delà du précédent record de 132 Md$ en 2021. Les clients privés se positionnent de plus en plus sur ces stratégies. La part de cette clientèle dans la levée de fonds de ASF IX a, par exemple, atteint 22 % contre 11 % pour la 8e génération.
Des atouts par rapport aux fonds primaires
Le secondaire apporte une réponse à l’illiquidité intrinsèque des fonds fermés de private equity, soit en permettant la revente par les investisseurs, notamment institutionnels, de parts de fonds existants (transactions LP-led), soit en prolongeant la détention d’actifs jugés encore prometteurs au travers de fonds de continuation (transactions GP-led). Les fonds secondaires acquièrent généralement les parts avec une décote – aujourd’hui à des niveaux très attractifs – en raison d’un déséquilibre conjoncturel entre l’offre et la demande. « Avec la hausse des taux d’intérêt et la correction des valorisations dans le private equity, certains fonds cherchent à conserver leurs actifs plus longtemps tandis que les investisseurs institutionnels ont besoin de liquidité, explique Pierre-Olivier Desplanches, directeur général d’Archinvest. Ce déséquilibre offre des décotes plus élevées que la moyenne historique. »
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