Malmenées en Bourse depuis des années, les petites et moyennes capitalisations européennes font preuve d’une certaine résilience ces dernières semaines. Entre performances contrastées, décotes historiques et mobilisation croissante des institutionnels, ces valeurs occupent une position charnière pour l’avenir de l’Europe.
La guerre commerciale engagée par les Etats-Unis sonnera-t-elle le glas des petites et moyennes capitalisations européennes ? Depuis de nombreuses années déjà, la classe d’actifs corrige en Bourse. Si on considère les classements établis par SIX Financial Information, au 11 avril, les fonds investis sur les petites et moyennes capitalisations de la zone euro affichent une performance moyenne négative, de − 6,61 % depuis le début de l’année, de − 7,77 % sur un an et de − 12,28 % sur 3 ans ! Il en va de même des fonds petites et moyennes capitalisations investis sur les valeurs françaises : − 15,16 % sur 3 ans ! Certes, quelques fonds sont parvenus à différentes périodes à délivrer une performance positive. Ainsi, sur la zone euro, le fonds Alken Small Cap Europe par exemple est positif sur toutes les périodes. Sur les valeurs françaises, BNPP AM ou encore Moneta AM affichent de belles performances sur trois ans. Mais pour la majorité des fonds, les performances sont largement négatives.
Pourtant et paradoxalement, alors que les marchés actions de la zone euro subissent ces dernières semaines de plein fouet la guerre commerciale et les perspectives de ralentissement au niveau mondial, les petites et moyennes capitalisations semblent mieux résister que les plus grandes. Ainsi, au 18 avril, et ce, depuis le début de l’année, l’indice CAC small affiche-t-il une performance positive de 4,98 % alors que l’indice CAC 40 régresse sur la période de 1,29 %. Cette dynamique favorable...
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