Les bonnes performances des principales classes d’actifs l’an dernier ont permis à la plupart des acteurs présents dans la sélection 2024 d’afficher des encours en progression, mais, à quelques exceptions près, peu ont réalisé une belle collecte. Sur un marché fragmenté, largement dominé par la gestion passive, certaines sociétés de gestion ont tiré leur épingle du jeu grâce à la qualité et à la performance de leur gestion et des équipes commerciales. D’autres ont clairement payé le manque de diversification de l’offre et de visibilité de la marque.
- Méthodologie
- Allianz GI
- Amiral Gestion
- Axa Investment Managers
- Amundi
- Axiom AI
- BNP Paribas Asset Management
- Candriam
- Carmignac
- Comgest
- CPR AM
- DNCA Finance
- DWS
- Ecofi
- Edmond de Rothschild Asset Management
- Eiffel Investment Group
- Eleva Capital
- Federal Finance Gestion
- Fidelity International
- Generali Investments
- Groupama Asset Management
- Groupe La Française
- IM Global Partner
- IVO Capital Partners
- Invesco
- J.P. Morgan AM
- Lazard Frères Gestion
- LBP AM
- M&G Investments
- Moneta
- Mirova
- Montpensier Finance
- Morgan Stanley IM (MSIM)
- Oddo BHF AM
- Natixis Investment Managers
- Ofi Invest AM
- Ossiam
- Pictet AM
- Rivage Investment
- Robeco
- Rothschild & Co Asset Management
- Schelcher Prince Gestion
- Schroders
- Scor Investment Partners
- Sienna Investment Managers
- Swen Capital Partners (nouveau dans la sélection)
- Swiss Life Asset Managers France
- Syquant Capital
- Tikehau Capital
- UBS AM (nouveau dans la sélection)
- Vega IM
Après une année 2022 épouvantable, l’industrie a bénéficié l’an dernier de vents plus favorables, mais, si les performances ont bien été au rendez-vous pour les principales classes d’actifs, peu d’acteurs se sont distingués par leur collecte sur le marché français. Celle-ci s’est par ailleurs concentrée sur les actifs sans risques, en particulier les fonds monétaires, moins profitables pour les sociétés de gestion que les actifs risqués. L’édition 2024 des 50 sociétés de gestion qui comptent illustre bien plusieurs tendances à l’œuvre depuis 18 mois. En premier lieu, la désaffection des investisseurs pour les stratégies responsables de façon générale et pour la gestion actions thématiques en particulier, qui avaient précédemment fait le succès de certaines maisons comme Pictet AM, Robeco ou CPRAM par exemple. Toutes 3 ont fini l’année en décollecte même si elles ont réussi, courant 2023, à se repositionner avec d’autres gammes de produits auprès des clients français ou à diversifier leur offre avec de nouveaux lancements comme CPRAM, qui décline désormais sa gestion thématique sur toutes les classes d’actifs.
Des producteurs d’ETF toujours plus nombreux dans la sélection
Autre point qui caractérise l’année écoulée, le retour en grâce de la gestion obligataire avec le succès des fonds datés. « Les sociétés de gestion ont dû apprendre à naviguer dans un nouvel environnement de taux, inédit pour la plupart des équipes de gestion obligataire. Toutes n’ont pas réussi à s’adapter à ce nouveau contexte, mais certaines ont montré une réelle...