La 9ème édition de l’Observatoire de la banque privée s’est intéressée cette année à l’impact de l’actualité économique et politique française récente sur le comportement d’investissement des Français aisés, notamment les chefs d’entreprise.
L’enquête réalisée par Opinionway pour Swiss Life, entre le 26 août et le 16 septembre, montre à quel point le contexte les incite à plus de prudence : plus de 50% des Français les plus aisés jugent que la conjoncture économique, financière et politique française a été globalement peu favorable à l’investissement. Ils sont également 52% à avoir une vision pessimiste ou très pessimiste de l’économie française.
Selon l’étude, la conjoncture actuelle a avant tout poussé les Français aisés à se concentrer sur «l’essentiel» : préserver leur épargne avant tout, quitte à reléguer au second plan les enjeux de performance immédiate, à l’inverse des chefs d’entreprise. Ces derniers ont une lecture plus positive du contexte d’instabilité qui a marqué la France au cours des derniers mois, 65% d’entre eux considérant même que la conjoncture est propice à l’investissement et synonyme d’opportunités. Elle les a rendus plus offensifs dans leurs décisions quitte à prendre des risques. « Le comportement optimiste et volontaire des chefs d’entreprise identifié dans cette 9ème édition de l’Observatoire de la banque privée, à rebours du pessimisme ambiant nous conforte dans l’approche mise en place pour les accompagner de façon spécifique, à travers notre co-entreprise ‘La Banque d’affaires’ ou plus récemment avec Swiss Life Gestion de Fortun » indique Hervé Mercier Ythier, président du directoire de Swiss Life Banque Privée.
Globalement, les Français les plus aisés sont désormais plus prudents dans leurs décisions d’investissements.
Point intéressant, ils sont plus nombreux à être davantage sensibles aux critères de transparence de l’information et de diversification des placements qu’aux critères environnementaux et sociaux et à l’impact réel sur l’économie française des placements choisis (63% au maximum). Les actions (46%, + 5 points), l’immobilier direct ou locatif (43%, -6 points) et les fonds en euros (30%) sont les trois placements jugés les plus pertinents par les Français aisés. Sans surprise, les obligations bénéficient du progrès le plus important (+10 points). En termes d’allocation sectorielle, la clientèle patrimoniale privilégient les nouvelles technologies, l’aéronautique et défense et le luxe.
Enfin interrogés sur la perception des banques privées, les sondés se déclarent globalement des services personnalisés de haut niveau qu’elles apportent. Alors que 81,5% des répondants indiquent être davantage en attente d'information et de transparence sur leurs placements, le conseiller a vu son rôle se renforcer, particulièrement en matière de transmission d’information.