Le niveau des taux, les incertitudes sur le scénario de récession et les tensions géopolitiques inquiètent les investisseurs et génèrent de la volatilité sur les marchés actions. Et pourtant, début novembre, ils affichent encore, pour la plupart, des performances à deux chiffres sur l’année.
Pourquoi investir dans les actions ?
En dépit des mauvaises nouvelles qui ont jalonné l’année, les principaux indices actions ont été résilients. Le 9 novembre, le CAC 40 était en hausse de 9,5 % depuis le début janvier, l’Eurostoxx de 11 % tandis qu’aux Etats-Unis, le S&P500 affichait une progression supérieure à 14 % et le Nasdaq à 30 %. Ces performances ne doivent cependant pas masquer la nervosité du marché, la volatilité qui s’est accentuée depuis l’été ni les dispersions au sein des indices et des secteurs. Certaines publications de résultats ont été sévèrement sanctionnées, et probablement les valorisations actuelles n’intègrent pas encore les révisions à la baisse des prévisions pour 2024. Dans cet environnement, la prudence est de mise sur les actions, mais dans les prochaines semaines, les marchés pourraient offrir des points d’entrée intéressants.
Quelles stratégies privilégier ?
Les actions américaines sont globalement bien valorisées, et l’Europe n’est pas chère en absolu ni en relatif. Faut-il pour autant arbitrer en faveur des actions européennes alors que l’économie américaine continue de surprendre par sa vigueur ? Quelle que soit la zone géographique, le contexte plaide en faveur de fonds investis dans des tendances de long terme et dans des entreprises de qualité, peu endettées et exposées à la croissance mondiale. Mieux vaut éviter les fonds trop sectoriels et ayant des biais de style trop marqués.
Actions américaines
La croissance n’a pas faibli et la consommation est toujours robuste en cette fin d’année. Même si l’appétit pour le risque est...
