Après dix ans de présence sur le marché français, la société de gestion suisse entame une nouvelle phase de développement et part à la conquête des CGPI.
Comment ont évolué les activités de Pictet&Cie en France depuis dix ans ?
Nous avons connu un développement harmonieux puisque nous sommes bien référencés auprès des distributeurs qui utilisent nos produits. Ils ont en moyenne quatre à cinq produits de la maison. Nous avons établi avec eux une relation de confiance. Ils nous considèrent comme des partenaires et n’hésitent pas à nous consulter lorsqu’ils recherchent des fonds sur tel ou tel thème. Nous avons réussi à avoir un bon équilibre du côté des investisseurs institutionnels également, que ce soit des assureurs pour leur gestion, les banques pour leurs actifs propres et les instituts de retraite et de prévoyance dans le cadre de leur gestion de réserves. Le développement de nos produits sur le marché français a également été harmonieux. Nous distribuons un peu plus de 20 produits très complémentaires, ce qui nous protège lorsqu’il y a des retournements de marché. Nous sommes perçus comme un acteur spécialisé mais pas comme un acteur de niche. Nous sommes par ailleurs très soucieux de la qualité de nos services. Les études réalisées auprès des professionnels de la gestion – environ 200 personnes, des gérants de fonds de fonds aux sélectionneurs de banques privées en passant par les responsables financiers de caisses de retraite – nous placent en première ou deuxième place pour la qualité de service.
Que représente le marché français en termes d’encours ?
Nous gérons 3,2 milliards d’euros en France : un tiers pour le compte d’investisseurs institutionnels et deux tiers pour le compte de distributeurs, c’est-à-dire des banques pour leur gestion sous mandat ou leur gestion conseillée, des assureurs dans le cadre des unités de compte pour les contrats d’assurance et des CGP.