Comment se comporte l’activité depuis le début de l’année ?
Nous bénéficions du vent porteur pour la gestion obligataire depuis 18 mois, surtout sur le high yield et, plus récemment, sur la dette émergente. Les performances sont bonnes et les investisseurs sont de retour sur la classe d’actifs. Depuis le début de l’année, la collecte nette s’élève à 300 M€ grâce à notre flagship IVO EM Corporate Debt UCITS(ex IVO Fixed income), qui rassemble 800 M€ d’actifs sous gestion, et à notre fonds IVO 2028. Au total, nos encours s’élèvent à plus de 1,6 Md€. Nous sommes satisfaits de constater que notre collecte provient aussi bien de la distribution intermédiée que d’investisseurs institutionnels.
Par ailleurs, fin février, nous avons achevé la levée de capitaux pour notre fonds de litigation finance sur un montant de 110 M€. Environ 65% des capitaux ont été déployés, principalement sur des actions collectives en Europe, notamment en Espagne et aux Pays-Bas.
Financer plus de contentieux européens vous permet-il d’attirer de nouveaux investisseurs ?
En effet, certains investisseurs vont plus s’intéresser à cette classe d’actifs parce qu’ils ont connaissance de cas dont la presse se fait souvent l’écho. Nous envisageons d’ailleurs de lancer un nouveau millésime en 2025, quand au moins 75% du précédent millésime aura été déployé. IVO Capital Partners est désormais bien identifié et présent dans l’écosystème européen, ce qui nous permet également de faire du co-investissement sur certains deals en Europe et aux Etats-Unis.
Où en êtes-vous de votre développement à l’international ?
Nous constatons une montée en puissance des flux provenant de clients internationaux. IVO Capital Partners était déjà...