Un an après le décès de son fondateur, la société de gestion finalise l’arrivée de nouveaux actionnaires à son capital.
Où en est le projet de recomposition de l’actionnariat du groupe ?
A l’été 2013, nous avons été confrontés à la nécessité de faire évoluer le capital de la société (actuellement détenu à 30 % par les héritiers de Patrick Petitjean, 30 % par les cofondateurs et 30 % par Naxicap Partners). Il semblait difficile, dans le cadre de notre fort développement, de réaliser de nouvelles acquisitions alors que le capital était détenu majoritairement par des personnes physiques. Début janvier, nous avons été approchés par Crédit Mutuel Arkéa avec qui nous collaborons déjà via leur filiale d’assurance-vie Suravenir, dans le cadre de la commercialisation du contrat d’assurance-vie SéréniPierre. Nos discussions étaient fondées sur un postulat de départ : l’indépendance du groupe Primonial qui fonctionne en architecture ouverte.
La part de Crédit Mutuel Arkéa devait donc être minoritaire, point de vue partagé par ses dirigeants, qui ont compris l’importance de ce principe dans notre projet de développement. Un autre prérequis était que la cession des parts des actionnaires actuels s’effectue simultanément et dans des conditions identiques. Nous avons donc réfléchi à un montage nous accordant le temps pour trouver un tiers investisseur. A l’issue de l’opération, Crédit Mutuel Arkéa devrait détenir environ 45 % du capital de Primonial, le reste étant partagé entre le management (30 %) et un tiers investisseur (environ 25 %). Cette première étape, consacrée à la sécurisation du groupe, sera achevée début juillet.
Quel sera le profil de ce tiers investisseur ?
Nous étudions des propositions émanant à la fois...