En réponse à l’appétit grandissant de la clientèle privée pour le non coté, la filiale du groupe assureur propose une nouvelle solution baptisée Allianz Global Infrastructure ELTIF. Ce fonds va investir dans des actions et dettes d'infrastructures au niveau mondial, en se focalisant notamment sur les principales tendances sociétales que sont la décarbonisation, la digitalisation et la démographie, et en ciblant notamment les secteurs de l'énergie, des transports, des communications, de la santé et de l'environnement. Les actifs potentiels pourront comprendre, entre autres, des parcs éoliens, des usines d'hydrogène vert, des data centers, la gestion de l'eau ou des trains.
Il est accessible aux investisseurs à partir d'un montant minimum de 10 000 euros. « Les marchés privés sont des classes d'actifs attrayantes, grâce à leur potentiel de rendement et de diversification des portefeuilles plus élevé, pouvant aider les clients à atteindre leurs objectifs. En outre, les clients contribuent à la poursuite du développement d'infrastructures modernes dans le monde entier et aident à conduire la transition énergétique grâce à ce fonds, qui vise à être catégorisé selon l'article 8 de la réglementation SFDR » indique Amine Benghabrit, directeur général France & Benelux. AllianzGI est un des pionniers des marchés privés, certaines stratégies affichant des track-records remontant à plus d'un quart de siècle. A fin décembre 2023, les équipes géraient 90 Md€ d’actifs sur le non coté, dont plus de 50 Md€ en dette et en actions dans le secteur des infrastructures.
« Le non coté est identifié comme un axe majeur de développement auprès de la clientèle wholesale » rappelle de son côté Doris Santillana-Bernheim responsable commerciale de ce pôle. « Pour cette clientèle, nous proposons déjà le fonds Allianz Core Private Markets Fund, à liquidité trimestrielle, qui permet d'investir dans un portefeuille mixant private equity, dette privée et infrastructures aux côtés d’Allianz. Le fonds est accessible dans les contrats d’assurance vie luxembourgeois mais nous avons pour projet de créer une structure de droit français, d’ici la fin de l’année, afin de faciliter la commercialisation en France ».
