Après Corum Origin, conçue il y a douze ans avec un périmètre d’investissement européen, puis Corum XL, pensée pour aller au-delà de la zone euro, Corum innove de nouveau avec la première société civile de placement immobilier investissant sur le sol des Etats-Unis.
Corum USA est un produit de diversification pour les épargnants français n'ayant pas peur de s’exposer aux fluctuations du dollar. « Elle offre une protection contracyclique face au risque Europe », souligne Frédéric Puzin, fondateur du groupe Corum. Comme à son habitude, la société de gestion va chercher à profiter d’un environnement dégradé sur le marché immobilier américain pour y saisir des opportunités. « Les vendeurs anglo-saxons sont pragmatiques : ils sont capables de prendre leur perte pour pouvoir rebondir », estime Frédéric Puzin, estimant que le marché US est actuellement en bas de cycle avec des prix réduits de 20 à 50 % par rapport aux plus hauts enregistrés en 2019.
Une première acquisition vient d’être menée en plein cœur de New York, avec un rendement de 7 %. La SCPI pourra investir sur tout le territoire et sur toutes classes d'actifs en dehors du résidentiel. A la différence de Corum XL, qui avait profité d'une livre sterling faible à son lancement, Corum USA ne fait pas de la devise un levier de performance. Le risque de change ne sera toutefois pas couvert. Le gestionnaire compte sur la régularité de la collecte pour lisser ses investissements et donc son cours d’achat. Il pourra aussi recourir ponctuellement à l’euro pour 10 % maximum du portefeuille. Et enfin, il utilisera la liberté offerte pour fixer le prix de part (couloir de plus ou moins 10 % de la valeur de reconstitution) afin de limiter les fluctuations supportées par les détenteurs. « Nous assumons néanmoins le fait que le prix de part va bouger davantage que sur nos autres produits », prévient Frédéric Puzin. Accessible avec 200 euros, cette nouvelle SCPI affiche un objectif de rendement prudent de 4,5 % et 12 % TTC de frais d’entrée. Subtilité fiscale : une retenue à la source allant jusqu’à 30 % des loyers sera opérée au sein du véhicule. Les porteurs seront ensuite imposés à la flat tax, les dividendes de cette SCPI étant considérés comme des revenus de capitaux mobiliers. Ils pourront prétendre l’année suivante à un crédit d'impôt équivalent à la retenue effectuée à la source.