Début septembre, Deloitte Private a publié son 2e rapport, très détaillé, sur les family offices dans le monde. Cette étude, titrée Defining the Family Office landscape, dénombre 8 030 family offices aujourd’hui, contre environ 6 130 en 2019. Ce nombre devrait atteindre plus de 10 720 d’ici 2030, soit une hausse de 75 %, qui va de pair avec une forte augmentation de la création de richesse et un renforcement de leur influence au sein de la communauté des investisseurs. Le total estimé des actifs gérés par les family offices devrait passer de 3 100 à 5 400 Md$ en 2030.
« Alors qu’ils continuent de faire face aux défis économiques et à l’incertitude géopolitique, les family offices étendent leurs services, font mûrir leurs structures, se concentrent sur leurs stratégies en matière de talents et gèrent soigneusement leurs investissements afin de garantir des opérations sophistiquées et efficaces pour l’avenir », souligne Wolfe Tone, Deloitte Private Global leader, Deloitte Global. C’est en Amérique du Nord et en Asie que la progression du nombre de family offices va être la plus forte durant la prochaine décennie. Par ailleurs, l’examen des 10 principaux secteurs d’activité desquels les family offices tirent leur richesse révèle que la banque et la finance se classent au premier rang, suivies par les conglomérats industriels, l’immobilier (8 %), l’alimentation et les boissons (8 %) et les services aux entreprises et aux consommateurs (6 %). Enfin, l’étude souligne le nombre croissant de femmes à la tête des family offices dans le monde, notamment en Afrique, en Europe et en Asie-Pacifique. Au-delà de la croissance, le paysage des family offices se caractérise par une sophistication accrue. « Les family offices sont gérés de manière plus professionnelle et adoptent une plus grande diversification des classes d’actifs et des portefeuilles d’investissement géographiques. »