La jeune société de gestion, qui fête son troisième anniversaire, dresse un bilan positif de cette année 2023 durant laquelle le private equity a pourtant fait l’objet de nombreuses interrogations.
Les distributeurs partenaires de Private Corner ont plutôt validé la pertinence d’investir dans cette classe d’actifs, la collecte s’élevant à 230 millions d’euros mi-novembre. Private Corner enregistre même des flux records de 100 millions d’euros sur l’un de ses fonds. Au total, depuis la création, les actifs collectés atteignent 550 millions d’euros. L’offre s’est en parallèle enrichie avec 28 fonds gérés. Avec un ticket d’entrée de 100 000 euros, Private Corner permet à la clientèle intermédiée d’accéder à des briques pures ou à des solutions dédiées en marque blanche. Les clients privés sont investis dans les fonds aux côtés des investisseurs institutionnels, ce qui amène les dirigeants de la société à parler d’institutionnalisation plutôt que de démocratisation de l’offre. Comme pour les institutionnels, les appels de fonds sont progressifs, de l’ordre de 20 à 25% de l’engagement du client chaque année, sur un horizon de trois à cinq ans.
Sur l’année écoulée, le nombre de distributeurs est passé de 200 à 300 dont une dizaine de partenaires bancaires, ce qui représente environ 2500 clients privés. Certains de ses distributeurs ayant une dimension européenne, Privat Corner envisage de déployer son offre en dehors de l’Hexagone, peut-être dès l’an prochain. En 2024, l’équipe dirigeante espère par ailleurs atteindre le milliard d’euros de collecte, grâce notamment à l’élargissement de l’offre sur les actifs réels. Un nouveau fonds PC Feeder Antin Infrastructure V en partenariat avec Antin Infrastructure Partners vient d’être lancé et, en début d’année prochaine, la société prévoit d’ouvrir un fonds de dette privée, avec un partenaire anglo-saxon.