Un fonds diversifié sur deux distribués en Europe est un fonds flexible à la fois en nombre de fonds (près de 2 000 fonds flexibles) et en encours sous gestion (733 milliards pour les fonds flexibles sur 1 321 milliards d’euros).
« Dans l’univers des fonds flexibles, on peut identifier de très gros blockbusters, de très grosses franchises proposées à la fois par des boutiques indépendantes (Flossbach en Allemagne, Carmignac en France, Ruffer en Angleterre, Pictet AM en Suisse, Nordea AM en Scandinavie, etc.) et par des grands réseaux (AllianzGI, Amundi, BNP Paribas AM, Eurizon, etc.). Année après année, les investisseurs ont privilégié ces fonds patrimoniaux qui répondent au besoin de s’exposer aux actions et actifs risqués de manière opportuniste mais également, dans une phase de hausse des taux, d’être peu exposé structurellement aux marchés de taux contrairement aux gestions profilées, explique Jean-François Bay, directeur général de Quantalys. Dans un environnement européen agité, les fonds flexibles promettent également une diversification multi-asset au niveau mondial. »
Ces dernières années, la croissance des encours est, pour moitié, due à l’effet performance (+ 4 % par an sur six ans) et à l’effet collecte nette (+ 140 milliards d’euros collectés sur six ans). En ce début d’année 2022, la collecte nette résiste bien dans un contexte difficile. « 2022 est toutefois marquée par des dislocations de marché parfois douloureuses pour certains fonds flexibles proposés par Carmignac, H2O AM, Varenne ou DNCA. Aussi, les investisseurs et distributeurs, persuadés que le niveau de volatilité va rester élevé, ont surtout privilégié les fonds flexibles qui ont prouvé leur capacité à gérer les risques, à vraiment diversifier les allocations et à protéger le capital dans des marchés difficiles, des fonds proposés par Flossbach, Ruffer, Lazard Frères Gestion, Rothschild &Co, DWS, Acatis, etc. »