"Le suivi des risques a été bien géré, les performances de nos fonds ont très bien résisté et les clients nous ont maintenu leur confiance. Depuis la fin du mois de mars, nous avons renoué avec des flux positifs."
Naïm Abou-Jaoudé est directeur général de Candriam. Diplômé de l’Institut d’études politiques de Paris et titulaire d’une maîtrise en économie et finance de l’université Paris II Panthéon-Assas, il a travaillé chez Transoptions Finance (société du Crédit Agricole) en 1990, puis chez Alfi Gestion et UBS Asset Management où, entre 1996 et 1999, il a dirigé la gestion actions et produits dérivés. De 2000 à 2006, il est chief investment officer de la gestion alternative de Dexia Asset Management. Il est ensuite nommé administrateur délégué de la société en 2007 et membre du comité exécutif de la maison mère (Dexia SA). En 2014, Naïm Abou-Jaoudé pilote l’acquisition de la société par New York Life Investments et la création de Candriam. En plus de son rôle de CEO de Candriam, il est nommé président de New York Life Investments International en septembre 2015, dirigeant les activités et le développement de New York Life Investments en dehors des Etats-Unis.
Comment un groupe comme Candriam, implanté dans plusieurs pays qui ont été confinés, s’est-il organisé ces derniers mois pour assurer la continuité de ses activités et maintenir les relations avec les clients ?
Dès mi-février, nous avons commencé à connecter les gens de chez eux. Le télétravail a été mis en place de façon graduelle – d’abord avec deux groupes fonctionnant en alternance –, puis il est devenu la règle à partir de début mars. Depuis, la plateforme fonctionne très bien, avec 98 % de nos équipes travaillant de chez elles.