De l’école à la formation professionnelle et continue, le marché de l’éducation croît de façon régulière tout en s’adaptant aux évolutions technologiques. Elément clé du développement du capital humain, avec des retombées économiques et des impacts sociaux importants, la thématique n’est pas simple à appréhender.
Il n’y a pas qu’en France que l’éducation est la mère de tous les combats ! C’est un des premiers postes de dépenses de la plupart des gouvernements dans le monde, entre 5 et 10 % des budgets nationaux. « La taille du marché est difficile à évaluer, car il faut distinguer les acteurs publics et privés, mais si on le regarde dans sa globalité, il est estimé à environ 6 000 Md$. Ce marché, qui croît de 4,5 % par an, soit 1 à 1,5 fois la croissance du PIB mondial, est évidemment tiré par les dépenses dans les pays émergents qui ont tendance à augmenter de façon significative le niveau de formation universitaire et professionnelle au fur et à mesure que leurs économies se tournent vers les services. La Chine, l’Inde, le Brésil et, dans une moindre mesure, certains pays d’Afrique contribuent ainsi de plus en plus à cette croissance », indique Guillaume Uettwiller, gérant actions thématiques chez CPRAM. Selon une étude de Research & Markets, le marché devrait ainsi atteindre 10 000 Md$ d’ici 2030 grâce à l’augmentation de la demande d’éducation dans les pays émergents mais aussi à l’adoption croissante des nouvelles technologies éducatives et à la forte croissance de l’apprentissage en ligne.
«Ce marché est tiré par les dépenses dans les pays émergents qui ont tendance à augmenter de façon significative le niveau de formation universitaire et professionnelle. »
Des années compliquées pour la thématique
En France, depuis une dizaine d’années, les fonds de private equity ont montré un réel appétit pour le secteur de l’éducation et plus précisément pour l’enseignement privé supérieur, qui profite du nombre croissant de bacheliers et allie résilience et visibilité sur les revenus. Bpifrance...