Ces deux dernières années n’ont pas été faciles pour la société. Avez-vous réussi à enclencher une nouvelle dynamique de croissance ?
Mandarine Gestion est une boutique spécialisée dans la gestion des actions européennes. Cela représente 90 % de nos encours. Comme la plupart de nos concurrents sur cette classe d’actifs, nous avons vécu trois années de décollecte. En 2020, très peu d’acteurs encore réussissent à tirer leur épingle du jeu. Par ailleurs, nous avons subi il y a deux ans des mouvements d’effectifs qui ont déstabilisé la société. Cependant, les nouveaux talents arrivés récemment nous ont aidés à retrouver une certaine dynamique. Les performances de nos fonds de style croissance sont remarquables. L’arrivée d’un nouveau gérant, Adrien Dumas, nous a permis de nous positionner sur les actions thématiques et d’élargir notre univers d’investissement aux actions monde. Nous avons ainsi lancé en début d’année le fonds Mandarine Global Transition, qui remporte un vif succès en France mais aussi à l’international, notamment auprès d’investisseurs institutionnels autrichiens, par exemple.
Un autre axe dynamique est celui du financement de l’économie sociale et solidaire, dans lequel nous sommes engagés pratiquement depuis la création de Mandarine, au travers d’un fonds de non-coté. Il y a trois ans, nous avons gagné un appel d’offres pour la gestion du fonds solidaire NovESS, pour le compte de la CDC, de plus de 70 Me. Et dans le contexte actuel, nous sommes depuis plusieurs mois en contact avec des investisseurs institutionnels pour lancer un nouveau fonds dans le cadre du plan de relance.
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